Bonjour à vous, sénateurs, gens du peuple, (autre, ?)

Alors d'abord je me présente, (quoi une tournée générale ? seulement si vous écouter jusqu'au bout, sinon vous aurez tous le nez au fond de votre verre ...)
Actuellement coureur dans le sprint final, (les 40 derniers mètres quoi, ...) je ne compte pas stopper ma carrière prometteuse de ... euh enfin bon ayant croisé Bayta en tant que marchand (toujours pas de news de Tareum et des autres ?). Et surement d'autre d'entre vous, je ne me souvient pas de toute les personnes croisé au début de la course (veuillez m'en excuser ...). Je me disait que je succomberai bien au étrangeté de l'artefact.

Bon vous avez été sage, donc j'offre une tournée (par contre plus de lait fraise, tout mon stock a été réservé pour l'apero avec les autres sprinteurs, enfin surtout par le plus rapide qui est devant les autres quoi ...)

Le docteur écoutait ses messages d'une oreille distraite. La journée avait été longue, et la nuit encore plus. Une histoire de verrou mal refermé, de porte ouverte nuitamment par mégarde, et d'un troupeau de fous furieux échappés de l'asile. Tout le personnel avait été requis pour les retrouver, éparpillés de-ci de-là aux alentours. Travail pénible, et fastidieux. Certains y étaient encore.

Aussi, enfin de retour au cabinet, et fatigue aidant, le docteur ne put-il s'empêcher de penser "Bon sang ! Encore un. Mais qu'est ce qu'ils ont tous ? C'est la lumière qui les attire ?" Il regretta aussitôt cette réflexion personnelle particulièrement peu empathique, et se promit de s'occuper de ce nouveau cas. Mais seulement après une bonne nuit de sommeil réparateur.

Une jeune femme un peu rondouillarde, en tailleur sobre et sombre, sourire professionnel aux lèvres, se planta devant Lustig. Elle le prit par le bras, et le plaça au bout d'une longue file humaine qui piétinait, murmurait, piaffait d'impatience.

"Veuillez vous mettre ici, je vous prie. Voilà."

"Et maintenant ?" demanda le postulant.

"Maintenant, vous faites la queue, comme tout le monde."

"Ah. Et au bout de cette queue, on va m'interroger ?"

"Non. Au bout de cette queue, vous pourrez prendre rendez-vous avec le docteur pour un entretien. Il est très occupé, ces temps-ci."

"D'accoooord... Pas moyen d'aller plus vite, madame...madame ?"

"Madeleine. "

"C'est marrant, ça me rappelle..."

"Très drôle. Mais ce n'est sûrement pas comme ça que vous avancerez plus vite, monsieur. A moins qu'un omégarque ne vous remarque, bien sûr. Je vous souhaite le bonjour."

Et elle le planta là, tout dernier de la longue queue. Le nouveau venu chercha alors un moyen de se faire remarquer.

Hum ... Lustig ... votre nom me rappelle confusément quelque-chose ... ne nous serions nous pas déjà croisé?? ... mais ... que diable faites vous donc au milieu de cette file d'attente??

La Perche s'ébroua un peu, il était qu'elle intervienne.
"Gens demandant l'hospitalité, respectez la file consciencieusement. Seul votre numéro vous donne droit à voir le Docteur. Satisfait ou non, vous ne serez pas remboursé. Nous ne pouvons pas vous garantir l'entretien le même jour que celui où vous avez retiré votre numéro. Restez calme et tout ira bien."

Puis entendant Griffeux, elle ajouta malgré elle avant de se mettre en veille:
"Et le Diable a dit......ça vaaaa......"

Euh, ben il semblerai que je j'attende pour voir un docteur ? sauf que je ne suis pas malade, enfin pas encore il me semble, mais allez savoir ...

Ou alors ma souffrance n'est ne pas être devant les autres ? cela dit le peloton change toute les heures en ce moment. Mais bon je ne suis pas venu ici pour parlez du présent mais du futur (quand je n'aurai pas gagné à priori, mais cela n'est pas encore fait !!).

Cela dit cher griffeux j'ai surement du vous croiser, à un moment ou un autre, je n'est pas retenu tout mes compagnons lors de mes différentes missions. J'ai pour ainsi dire oublié de prendre des notes en route, mon esprit étant obnubilé par la pression d'avancer plus vite, toujours plus vite, ...

Mouai il semblerai peut-être au final que je soit malade ... allez savoir ...

Hé Hé ... (un rire spectral éclate dans la file d'attente ) .... Il semblerait bien bien que vous soyez effectivement souffrant mon Cher Lustig ... en fait je ne vois que deux options ... vous êtes totalement cintré ... et donc une recrue potentielle pour l'OMEGA .. ou vous ne l'êtes pas ... dans ce dernier cas, une analyse complète (à 50 cr la séance) par le Dr Catharsis s'impose assurément ... afin de faire de vous une recrue potentielle pour l'OMEGA ... Heureusement pour vous ... il existe toujours une solution ... Hurlez!!! ... tempêtez!!! ... faire sortir le bon docteur de son bureau ... (agitez donc quelques billets ... ça ne peut pas faire de mal ) ... vous devriez ainsi gagner quelques places dans la file d'attente (à défaut de la course ) ... voire même obtenir un accès privilégié à la salle de torture .. (heu ..;scusez c'est un lapsus ).. à la salle .. de convivialité de nos chères vielles badernes

Il s'approcha discrètement de la maison du docteur ... il y avait énormément de bruit. Il ne voulait pas se faire repérer. Il vit sa cible à l'intérieur, il s'engouffra silencieusement, discrètement et se faufila jusqu'à sa proie.
D'un coup net et précis... il se glissa derrière la personne en question et lui chuchotta dans l'oreille :

-Va t'occuper de tes trolls ... ou le first ne sera pas content ... il s'énerve vite !

Rigolant de sa propre phrase il repartit tout aussi tranquillement

Je prend note de vos indication chez griff *lustig sursauta on lui soufflé une phrase à l'oreille, il se retourna en vitesse pour voir qui avait fait le coup* euh j'en étais ou ?

Désolé de cette saute d'humeur cher griffeux.

*Lustig pensa vers vers l'intru : Mais que crois tu que je fais ici ... il est de plus énormement plus simple de se mentaliquer*

Donc il faut foutre le boxon pour passez devant les autres ? et bien allons-y cette queue ressemble bien au sprint final actuel. Vous je retrouve plus tard cher griffeux.

Pardon j'ai besoin de passez c'est urgent, oui madame plus que vous, quoi vous êtes ici depuis 10 ans à attendre ? ben vous avez du raté votre vie alors moi je passe ...

*la file d'attente perdit peu à peu toute crédibilité*

*Boranova entra dans la salle d'attente en trainant un peu les pieds, les cheveux ébouriffés, une main étouffant un baillement*

Pfff même pas le temps de tortur.... euh de questionner un candidat qu'un autre se pointe...

Mon Dieu mais ils sont tous fous ! Ils ont conscience que mettre un pied à l'Omega c'est donner son âme ?

- Hum hum ... Mesdames, messieurs, à toute fin utile, voici un formulaire à remplir ansi qu'à signer de votre sang. ...Pour analyse d'ADN bien sûr hum ....

*Posant les formulaires sur une table, elle se dirigea vers le bureau du Lord pour le réveiller*

Dites ?
vous en pensez quoi de la Vie, vous ?

Une course ? ... des concurrents, des perdants, un gagnant et puis quoi ...
vous ne trouvez pas cela déprimant, vous ?

La bonette échevelée ne parvenait plus à rester sur sa perche.
Indignée, elle augmenta le volume:

"Mais que constatons-nous? Comportement discourtois et indigne ?
Mais qu'entendons-nous ?
A l'attention de tout futur membre, aucun avantage aux coureurs ne sera octroyé surtout s'ils nourrissent pareille bousculade. Pour rappel, La Perch voit tout, entend tout et...raconte tout où il se doit. We see you !"

"En même temps, c'est la file pour les toilettes ca..."

Bayta était adossée à un mur, en retrait du groupe. Les bras croisés, le regard soutenu vers le ciel, et le soupir, firent comprendre au groupe le sentiment qu'elle avait à leur égard : depuis la disparition des Sénateurs sur Empire666, Géonova partait de plus en plus à la dérive. Ou alors c'était juste un énième signe indiquant qu'elle les prenait pour des boulets...

A la réflexion, nous laisserons le doute sur ce qu'elle pense, ne serait-ce que parce que sont ces derniers qu'elle doit côtoyer depuis quelques mois et pour encore longtemps.

Bayta Ponyets décroisa ses bras. Et indiqua la route à Lustig :
"Si vous voulez vraiment faire la queue utilement, veuillez me suivre !"

Répondant à marrvin :

-La vie est un vaste question dont je ne préfère pas parler, on finis toujours par le trouver meilleur chez les autres et déprimé, donc je préfère penser à autre chose.

Déranger peu après par bayta :

-Qui dit que je ne veut pas passez au toilette avant la salle de tort... D'ailleurs, j'y passe je ne sait pas quand on m'autorisera à nouveau ensuite ...